"Les Fourberies de Scapin"

de Molière

Adaptation scénique:

Marie-Martine et Pascal Montel

Masques: Martine Bechir

Costumes: Laurent Delarue

La pièce à été jouée:

Dans le Sud Ouest à la fête Molière de Réalmont, à Samatan, Cordes sur Ciel, Requista, Castelneau de Levy, Beaumont de Lomagne, Souillac (Dordogne), à Fronsac (Pyrénées Orientales),, au festival de Cavalaire (Côte d'Azur); dans la région parisienne à Bourg la Reine, Massy, Gif s/Yvette....

Durée de la pièce: 1h30

Comédiens: 8

 

 

 

Notre volonté:

Sillonner routes et chemins à la rencontre des gens. Dresser toiles et tréteaux dans une ancienne halle au blé, sur un parvis d'église, dans la cour d'un chateau ou encore devant quelques vieilles pierres.

Et tels des saltimbanques d'autrefois, amuser et divertir la foule des jours de marché ou de fête de pays par nos contes, nos jongleries, nos pantalonnades, nos tours de passe-passe et nos chansons.

Enfin créer, pour un soir, en un lieu inattendu, un moment particulier de convivialité, de joie et de rires pour le plaisir des petits et des grands.

" Rythme, jeunesse nous accueillent au seuil des Fourberies. " Ah fâcheuse nouvelle pour un cœur amoureux ! " le jeune Octave sollicite dix fois le mouvement que son valet Silvestre laisse à tout coup retomber. Scapin paraît, avec son allure nonchalante, goguenarde et réservée. Il affecte de musarder et traînasser, joue avec Octave pour l'exciter puis avec Octave et Hyacinthe qu'il taquine, jusqu'au " Allez je veux bien m'employer pour vous " qui dresse un Scapin féroce et joyeux, souple et frémissant. Scapin a tôt fait d'évoquer le génie de la farce et celui de l'intrigue, d'inventer un scénario avec sa mise en scène, d'entrer dans une situation et dans le personnage. En un tour de main, il lance le tout à fond de train dans un mouvement dont la comédie ne parviendra guère à se ressaisir tout au long de ses trois actes. Ici tout est mouvement. On dirait que Molière s'assure, deux ans avant sa fin, de l'élasticité de son cœur et du souffle de sa poitrine : " Le voisinage des acteurs italiens, dit Louis Moland, le tenait en haleine, l'obligeait à revenir toujours à l'action rapide. Il fallait peu de chose pour la foule lui préférât les mimes et les sauteurs avec qui il partageait la salle du Palais-Royal.. " (…) Scapin est puisé tout chaud dans le personnel interlope de la Commedia dell'arte. Cautèle et couardise lui sont en partage autant qu'au zanni traditionnels. Ce qui ne l'empêche pas de trancher du grand seigneur et de l'esprit fort et de se contempler soi-même avec orgueil. En 1736, et même plus tard, en 1752, on remarque que les comédiens jouent sous les masques les Fourberies. C'est un certain chevalier de Mouhy qui nous informe dans ses Tablettes dramatiques :" l'usage ancien des masques s'est encore conservé dans cette pièce. " L'usage ancien ? Est-ce à dire qu'à la représentation du Palais-Royal, le 24 mai 1671, Molière aurait imposé le masques à ses interprètes ? Cela n'est pas du tout impossible, et marquerait la volonté de l'auteur de se rapprocher de son modèle, la comédie improvisée, en suivant d'aussi près que possible la tradition italienne. "

Jacques Copeau, Registres II - Molière.

 

 

Pour vos diverses manifestations culturelles, vous êtes à la recherche d'un spectacle festif, au coût raisonnable et d'une infrastructure légère?

Dans la pure tradition du théâtre itinérant, la Compagnie Néo-vent vous propose "Les Fourberies de Scapin" de Molière.

Une estrade, quelques chaises, un branchement électrique,

10 000 f, nourris, logés (prix pour la tournée 2001, voyage compris)

 

Mais que diable allait-il faire dans cette galère?

-Il est vrai; mais quoi, on ne prévoyait pas les choses. De grâce, Monsieur, dépêchez!

Le temps presse, il y a urgence!

Urgence!?

Urgence pour quoi?

Urgence à berner les vieux barbons.

Urgence à gruger les maîtres pingres.

Urgence à dénouer les intrigues amoureuses.

Urgence à nous faire rire.

 

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